La polémique enfle autour d’un assassinat de deux Sahraouis à Tindouf. Des témoins affirment qu’ils sont des victimes civiles. Ce n’est pas la première fois que les forces algériennes sont ainsi soupçonnées d’avoir commis une bavure meurtrière.
Ces derniers jours, les messages dénonçant la double assassinant de l’armée algérienne à Tindouf se sont multipliés avec les mots-clés #Algeria_kills_Sahraouis #الجزائر_تقتل_الصحراويين. Ces témoignages reprochent aux forces algériennes leurs crimes, leur silence et l’impunité dont bénéficieraient les auteurs de ces actes.
Les réseaux sociaux dénoncent la «dissimulation de la part des autorités algériennes» sur les circonstances de la mort de deux civils sahraouis, survenue selon toute vraisemblance le 20 novembre. «Les deux sahraouis ciblés sont tous les deux de la tribu Sellam-Rguibat. Ils circulaient à bord d’un véhicule 4×4 lorsque les militaires algériens leur ont tiré dessus», affirme une source proche du dossier.