Les manifestations se poursuivent dans les villes algériennes et la capitale est particulièrement sous tension : le dispositif sécuritaire est toujours le même et l’accès à Alger pour les contestataires venus d’ailleurs toujours aussi ardu.
Les signes d’apaisement ne sont toujours pas au rendez-vous et la contestation est loin d’être à bout de souffle, malgré les barrages à Alger pour filtrer les arrivées de manifestants du Hirak dans la capitale.
Les manifestants comme à l’accoutumée ont commencé à se grouper dès le matin en attendant l’arrivée de la majorité après la prière du vendredi. Les policiers ont eux aussi, comme d’habitude essayer de disperser les contestataires. Les slogans scandés, critiquaient comme toujours la gestion de la situation par le pouvoir : «un monologue que s’apprête à mener le pouvoir avec lui-même» ; «oui à l’application des articles 7 et 8 de la Constitution qui stipulent que la souveraineté émane du peuple».
Le site d’information Algérie 360° relève que « des slogans à l’encontre de Gaid Salah, Abdelkader Bensalah, et le panel du dialogue » se sont fait entendre aussitôt les manifestants rassemblés.
La tendance était à l’insistance sur le changement d’autant que le panel a abandonné tous les préalable sur lesquels il s’était dit intransigeant pour poursuivre les discussion avec le pouvoir en place.
Il semblerait que le système cherche à essouffler la contestation pour la retrouver affaiblie à la rentrée. Ce à quoi la population répond par une mobilisation toujours soutenue à ce jour.