Le bureau d’Amnesty International en Algérie a mis en garde contre l’intensification de la répression contre la liberté d’expression et les manifestations non violentes en Algérie, lit-on sur le site web algérien +elwatan.com+
Dans une déclaration, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme, AI demande aux autorités de ce pays de « cesser de prendre pour cible ceux qui critiquent le gouvernement », appelant les législateurs algériens à « modifier les lois érigeant en infraction l’exercice des libertés civiles et prévoyant des peines de prison contre des manifestants non violents ».
L’ONG internationale de la défense des droits de l’homme rappelle, à cet égard, que les autorités algériennes utilisent les dispositions du code pénal érigeant en infraction l’« outrage», l’«injure» ou la «diffamation» visant des représentants de l’Etat et autres institutions pour restreindre la liberté d’expression.
Et Amnesty International de préciser que « malgré les obligations auxquelles le pays est tenu en matière de droits humains, au titre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et les garanties relatives aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique inscrites dans la Constitution algérienne, les autorités algériennes recourent aux tribunaux pour réduire les dissidents au silence, invoquant diverses lois répressives».