La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) s’en est prise aux autorités algériennes qu’elle accuse de bafouer les normes internationales relatives aux droits des réfugiés, des demandeur d’asiles et de migrants.
Dans un communiqué repris par TSA, la LADDH réagit ainsi à arrestation de près de 1.400 migrants sur décision du Wali d’Alger dans plusieurs quartiers de la capitale durant la journée de jeudi 1er décembre 2016.
Parmi les personnes arrêtées figurent des « enfants », des « femmes enceintes », des « malades ». Certains sont en « situation irrégulière » et d’autres sont « demandeurs d’asile et réfugiés », indique la LAADH selon laquelle, toutes ces personnes « se retrouvent victimes de cette opération de rétention dans des conditions de vie désastreuses et indignes ».
La Ligue, qui fait état d’une opération d’expulsion qui « serait imminente », « dénonce ces arrestations massives de migrants et leur rétention arbitraire et violente » et « considère qu’en agissant ainsi, les autorités algériennes bafouent les normes internationales relatives aux droits des réfugiés, demandeur d’asiles et de migrants ». Elle « s’indigne contre la gestion policière exclusive de la question migratoire en Algérie ».