Les candidats au « Jihad » qu’ils soient algériens ou étrangers résidant en Algérie encourent désormais des peines de prison allant de cinq à dix ans, selon les nouvelles dispositions du Code pénal entrées en vigueur ce lundi 11 juillet.
Désormais, tout Algérien ou ressortissant étranger résidant en Algérie d’une manière légale ou illégale qui se rend ou qui tente de se rendre dans un autre État, « dans le dessein de commettre, d’organiser ou de préparer ou de participer à des actes terroristes ou afin de dispenser ou de recevoir un entraînement pour les commettre est puni de la réclusion à temps de cinq à dix ans et d’une amende de 100 000 DA à 500 000 DA ».
Selon TSA, la même peine est prévue pour celui « qui fournit ou collecte délibérément des fonds, par quelque moyen que ce soit, directement ou indirectement, afin de les utiliser ou dont il sait qu’ils seront utilisés pour financer » les déplacements des candidats au terrorisme. Cette peine est également infligée à celui qui finance ou organise délibérément ces voyages ou à celui qui « utilise les technologies de l’information et de la communication pour commettre les actes prévus au présent article ».
Ceux qui sont chargés du recrutement pour les réseaux terroristes à travers les sites internet « dont le but ou les activités tombent sous le coup des dispositions de cette section » ou prennent en charge son organisation ou soutiennent ses actes ou activités ou diffusent ses idées d’une manière directe ou indirecte sont punis « de la réclusion à temps de cinq à dix ans et d’une amende de 100 000 DA à 500 000 DA ».
Dans le domaine de la lutte antiterroriste, le Code pénal prévoit également une peine sévère contre les fournisseurs d’accès à Internet. Il s’agit d’un emprisonnement d’un an à trois ans et d’une amende de 2 000 000 DA à 10 000 000 DA, ou de l’une de ces deux peines seulement à l’encontre du fournisseur qui « n’intervient pas, sans délai, pour retirer, stocker ou rendre inaccessibles les données dont il autorise l’accès, lorsque leur contenu constitue une infraction à la législation pénale.