De graves déficits budgétaires sont prévus en 2016 et 2017 en Algérie, dans la continuité des difficultés rencontrées en 2015 suite à la baisse continue des prix du pétrole, estime la Banque Mondiale.
Malgré les mesures de resserrage budgétaire prises en Algérie pour atténuer les effets de la crise, le creusement du déficit risque d’être plus sévère que prévu, estime en substance l’institution. Ainsi, selon les prévisions du dernier bulletin trimestriel d’information économique de la BM, l’Algérie devrait connaître un déficit budgétaire équivalent à 9,4% du PIB en 2016 et à 6,4% en 2017.
L’Algérie, dont le déficit a quasiment doublé, selon la BM, pour passer de 6,2% du PIB en 2014 à 11,5% en 2015, devrait ainsi faire face à de nouveaux défis économiques à cause du faible niveau des prix du pétrole. Un facteur qui aura pour conséquence notamment de ralentir la croissance qui devrait passer, selon la BM, de 2,8% en 2015 à 3,9% en 2016 et à 4% en 2017.