Le déficit budgétaire de l’Algérie atteindra 30 milliards de dollars en 2016, prévoit un économiste algérien qui a déploré Le vice-président du Cnes a déploré la lenteur des réformes et la réaction tardive du gouvernement pour faire face à la crise qui a éclaté en juin 2014 suite à la chute des prix du pétrole.
« L’ampleur de la crise et sa durée avaient été sous-estimées par les pouvoirs publics. Depuis un an, à l’occasion de la Loi de finances 2016, on a pris la mesure de l’ampleur de cette crise, et le premier élément est la contrainte budgétaire », a déclaré à la radio nationale, Mustapha Mekideche, vice-président du Cnes.
Mekideche, cité par TSA, insiste sur la nécessité d’ « allumer d’autres moteurs de la croissance. » Mais pour y arriver, « il faut améliorer le climat des affaires et de ce point de vue-là, les choses n’avancent pas aussi vite qu’il était souhaitable », déplore-t-il. « Notre capacité de résilience a diminué de 50% en deux ans, si d’autres moteurs de la croissance ne sont pas allumés, nous risquons de se retrouver dans une situation extrêmement fragile », prévient-il, en évoquant le poids des lobbies dans la résistance aux réformes économiques.