Des députés et autres chefs de partis politiques algériens accusent des membres du gouvernement de leur pays de ‘’corruption’’, d’avoir ‘’volé les biens des algériens… pour s’acheter des appartements luxueux et ouvrir des comptes bancaires à l’étranger » et de ‘’travailler pour des intérêts étrangers’’, lit-on sur le site web « tsa-algerie.com ».
Le président du groupe parlementaire du Parti du « Front des forces socialistes (FFS) », dénonce ainsi, selon la même source, les « ministres … qui ont accaparé des portefeuilles ministériels leur permettant de vendre notre pays à la mafia locale et aux sociétés étrangères ».
Le Parti islamiste « Ennahda » dénonce, quant à lui, dans un communiqué, « la faillite économique et le recours aux solutions de facilité en cédant les richesses nationales à des parties que le peuple ne connaît même pas.
Emboitant le pas au FFS et Ennahda, la présidente du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, accuse des membres du gouvernement algérien de « travailler pour des intérêts étrangers… », au moment où un député du même parti, accuse nommément le ministre de l’Industrie « de favoriser les opérateurs français ».
Face aux critiques et accusations, qui fusent de partout, le gouvernement algérien a opté pour le silence, écrit « tsa-algerie.com », qui estime que la démarche de ces Partis Politiques résulte de réelles inquiétudes quant à la cession de l’État à des intérêts étrangers.