La condamnation du coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS), Fethi Ghares, a suscité de nombreuses réactions d’indignation.
Pour rappel, Fethi Ghares a été jugé le 9 janvier pour les accusations d’« atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, diffusion de publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national, diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’unité nationale et diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’ordre public ». Il a écopé de deux années de prison ferme après plus sept mois de détention.
Une condamnation vivement critiquée, comme c’est le cas du média ‘’L’Humanité’’, qui juge la peine « Choquante et à peine imaginable ».
« Si l’on s’en tient strictement aux chefs d’inculpation, ce leader de l’opposition menaçait à lui seul la stabilité de l’État algérien, il le mettait en péril », estime la même source.
Elle ajoute que l’un de ses défenseurs Mr Boubchachi, s’est empressé d’annoncer l’introduction d’un appel avec l’espoir de faire annuler le verdict tant il est délirant.
le média désapprouve cette condamnation et la juge injuste. « Elle est honteuse à double titre. Le MDS est l’héritier du parti de l’avant-garde socialiste, lui-même issu du parti communiste algérien », fait savoir le média, soulignant que « des femmes et des hommes d’une loyauté inébranlable envers leur pays, des militants irréprochables depuis la guerre de libération, les artisans de tous les acquis sociaux ».
Considérant le mouvement démocratique et social comme étant une famille qui se bat pour les libertés et le progrès, pas celles que les réseaux de spéculation mafieuse, des barons de l’économie informelle qui se gavent de produits subventionnés, stockent, entretiennent l’inflation, pulvérisent le pouvoir d’achat des algériens, le média conclut avec amertume que l’homme politique, « Fethi Ghares n’a pour richesses que ses idées et sa parole. Il ne veut rien pour lui, mais tout pour l’Algérie ».






