Rien ne change en Algérie et surtout pas la relation pouvoir-citoyen. Depuis une semaine l’exécutif détourne les yeux alors que le pays est à feu et à sang, d’est en ouest du nord au sud, jusqu’aux confins du Sahara.
La contestation sociale arrive à Tindouf. Hier incendies, émeutes ravageaient la ville, dans le sillage des manifestations quotidiennes qui ont commencé deux semaines seulement après la nomination d’un nouveau gouvernement, lui aussi sourd aux maux dont souffrent les Algériens. Sauf pour réprimer les protestations contre le chômage, les pénuries d’eau, le coût de la vie, entre autres revendications sociales de la population.







