La justice algérienne a refusé mercredi la demande de liberté provisoire du journaliste Khaled Drareni, en détention depuis fin mars et devenu symbole du combat pour la liberté de la presse, a indiqué à l’AFP le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
« La chambre d’accusation de la cour d’Alger a confirmé le rejet de la demande de libération provisoire du journaliste détenu Khaled Drareni », a précisé Kaci Tansaout, porte-parole du CNLD, une association de soutien des prisonniers.
M. Drareni est le directeur du site d’information en ligne Casbah Tribune et le correspondant de la chaîne de télévision française Tv5Monde et de l’ONG Reporters sans frontières (RSF) en Algérie.
Incarcéré au centre pénitentiaire de Kolea, à l’ouest d’Alger, il a été placé le 29 mars dernier en détention préventive dans l’attente de son procès.
Plusieurs ONG de défense des droits humains et de la liberté de la presse, algériennes et internationales, ont exhorté les autorités algériennes à libérer Khaled Drareni et à mettre fin au « harcèlement ciblé des médias indépendants ».
L’Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 établi par RSF. Elle a dégringolé de 27 places par rapport à 2015 (119e).