Le ministère algérien de l’Intérieur a révélé que le pays a perdu 500 000 emplois comme résultat direct de la pandémie coronavirus. Le total n’inclut pas les pertes dans les possibilités d’emploi informelles.
La pandémie continue de faire des ravages sur le marché du travail algérien. Selon la dernière livraison du ministère de l’Intérieur, annoncée le 29 mars, 500 000 personnes ont subit déjà de plein fouet les conséquences économiques et sanitaires de la pandémie.
S’exprimant sur la fente de la Conférence nationale sur la stratégie de prévention et la gestion des principaux risques, Abdelhamid Afra, délégué national aux risques majeurs au ministère de l’intérieur, a expliqué que le budget annuel moyen alloué par l’État pour la prévention et la gestion des principaux risques, tels que le chômage de masse, représente 34 milliards de dinars algériens.
Les fonds sont dépensés pour indemniser les victimes et la réparation des pertes. le ministre a indiqué que ce budget sera beaucoup moins cher si l’État paie 50% du coût de l’assurance destiné à six millions de familles.
L’Algérie vit une crise économique sans précédent : dépréciation du dinar, inflation, entreprises à l’arrêt, récession imminente, les conséquences de l’épidémie liée au coronavirus, qui vient s’ajouter à la crise pétrolière, aggrave la situation générale. Et si rien n’est mis en œuvre, le recours à l’endettement extérieur sera irrémédiable, préviennent des économistes.
Mi-2020, l’Office national des statistiques (ONS) a dévoilé des chiffres alarmants : une baisse du PIB de 3,9 % au premier trimestre et un taux de chômage avoisinant les 15 %, contre 11,4 % pour l’année 2019. Hors hydrocarbures, le PIB a baissé de 1,5 % au premier trimestre, contre une progression de 3,6 % pour la même période l’année précédente.
Certains secteurs comme les services et le fret ont subi une panne sèche. D’autres ont été au ralenti, tandis que le secteur de la construction, pourvoyeur de main-d’œuvre, a été paralysé. Les autorités ont évalué à près de 1 milliard d’euros les pertes des entreprises publiques avec la crise sanitaire.






