Des critiques adressées à la presse algérienne concernant sa couverture de récents attentats terroristes visant l’armée, telles que distillées par la revue «Al Djeïch» sont perçus comme un rappel à l’ordre à l’adresse des médias.
Dans sa dernière livraison, la revue Al Djeïch reproche à «certains titres » de ne pas avoir «vérifie » leurs informations se rapportant à la situation sécuritaire, avant de les publier.
Pour illustrer ses propos, la revue, considérée comme l’une des voix autorisées de l’armée, selon le journal «El Watan», donne l’exemple du dernier attentat qui a été perpétré à Batna. selon la revue «Al Djaïch», il s’agit d’«une affaire banale, vite circonscrite, que certains organes de presse plus préoccupés par la course au scoop médiatique, en se fiant particulièrement aux informations véhiculées par des supports électroniques sans s’assurer de leur authenticité, ont transformé en attaque terroriste d’envergure couronnée par l’occupation de positions dans le proche environnement de la caserne ».
L’organe de l’armée fait aussi grief aux médias d’avoir amplifié «un cas isolé n‘ayant rien à voir avec le terrorisme », survenu à Bouira présenté comme une étant des « accrochages violents ».
C’est la première fois que la revue de l’armée s’en prend de cette matière aux autres organes de la presse en Algérie, note le journal «El Watan» qui fait cependant observer que la communication de l’armée «n’est pas suffisamment efficace au point d’éviter ce genre de couacs ».