L’Algérie lance une initiative de désintoxication au réseau social Facebook.
Dans le centre médical Bachir Mentouri, une équipe de psychiatres prenait déjà en charge des addictions habituelles, comme le tabac, l’alcool ou les drogues. Ils y ont donc ajouté assez naturellement l’addiction aux réseaux sociaux. Pour le directeur de cet établissement de Constantine, cette initiative correspond typiquement aux autres phénomènes d’accoutumance, avec les mêmes risques.
L’objectif est, entre autres, de travailler avec le patient sur le sentiment de « sécurité » que peut provoquer le monde virtuel. Mais les psychiatres du centre veulent aussi sensibiliser les familles au fait que, selon eux, un enfant qui passe beaucoup de temps sur les réseaux sociaux est plus sensible au lavage de cerveau, et « au recrutement entre autres par des groupes islamistes extrémistes ».
À noter qu’en Algérie il existe 7,5 millions d’abonnés à Facebook.