Depuis «l’intronisation» du président Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie vit dans «un climat de terreur et d’arbitraire», dénonce le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti d’opposition historique fondé par Saïd Sadi, qui qualifie la présidentielle du 7 septembre de «nouveau viol de la souveraineté du peuple algérien.»
Cette élection est «la plus fermée dans l’ère du multipartisme» et «se déroule alors que la répression continue et que la chape de plomb sur les médias est sans précédent», a tancé la formation politique, à l’issue de son conseil national, tenu vendredi 7 juillet.
Après «le hold-up électoral» du 12 décembre 2019 et l’arrivée de l’actuel chef de l’Etat au pouvoir, la répression «s’est abattue sur toutes les franges de la société en particulier sa jeunesse, les militants politiques et associatifs, les journalistes», déplore le parti.
Tout en épinglant «la répression entretenue par la promotion de nouvelles lois liberticides et un climat de terreur et d’arbitraire», le RCD insiste sur «un retour à la souveraineté populaire par le biais d’une période de transition démocratique négociée.»