En Algérie, les Forces du pacte pour l’alternative démocratique appellent les citoyens à rejoindre les prochaines actions de protestation, à savoir la grève générale du 28 octobre et la marche nationale du premier novembre afin « de concrétiser les aspirations démocratiques et sociales du peuple algérien en libérant les citoyens et en se réappropriant l’État ».
Dans un communiqué, rendu public le 23 octobre, les membres des Forces du pacte pour l’alternative démocratique dénoncent le projet d’amendement visant à soustraire la police judiciaire du contrôle de la justice. « L’instrumentalisation de l’appareil judiciaire ne suffisant plus, le pouvoir veut faire adopter par un Parlement croupion, un amendement levant le contrôle des magistrats sur la police judiciaire et attentant gravement aux principes d’équité et d’indépendance de la procédure pénale. Les poursuites judiciaires seront libérées de toute tutelle des magistrats. La voie est ouverte pour faire du juge l’exécutant forcé d’expéditions policières permanentes contre tout citoyen soucieux d’exercer ses droits », précise le communiqué.
« Au plan externe, le système travaille à l’isolement de la révolution démocratique. Le pouvoir tente de s’assurer le silence des États et institutions internationales à coup de concessions économiques et politiques. Il aurait même engagé sa diplomatie pour imposer un embargo médiatique contre l’exigence de liberté de son propre peuple », indique la même source.