Sur les réseaux sociaux, un algérien a jeté la lumière sur les différentes pénuries dont souffre l’Algérie. Actuellement dans une sphère de camouflage avec la coupe d’arabe et la CAN. Le système souhaite faire concentrer le peuple sur le football.
En pleine vague de Covid-19 qui fait une dizaine de victimes par jour, l’Algérie, pays de 44 millions d’habitants souffre de pénurie de denrées de première nécessité comme le riz, le sucre, le lait. Selon un reportage de la chaîne Annahar, les déboires de deux ex-premiers ministres algériens, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, jugés pour des faits de corruption à Alger, sont utilisées par le régime algérien pour détourner l’attention sur la crise sociale endémique. Ouyahia et Sellal, proches deu défunt Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir durant vingt ans avant d’être contraint à la démission par un mouvement populaire de contestation inédit, son accusés, entre autres, de malversations dans le secteur de l’industrie automobile.
La chaîne algérienne Annahar dévoile que le coût du test et protocole du traitement Covid-19 dépasse 20 000 dinars ce qui équivaut à 1 335 dirhams marocains. Les citoyens se plaignent des prix élevés proposés par les laboratoires.
Les autorités algériennes ont ordonné l’instauration de mesures d’urgence pour contrer la pénurie de sucre, de riz, de farine et d’autres aliments essentiels. Le lait constitue un produit de base dans le modèle de consommation algérien. Sa part dans les importations alimentaires totales du pays représente environ 22 %.
Le gouvernement a notamment alourdi les sanctions contre les stocks de denrées alimentaires, alors que de longues files d’attente se forment dès les premières heures du jour devant les magasins. Ces pénuries surviennent en pleine vague de Covid-19 qui fait actuellement plus de 10 victimes par jour. Depuis le début de la pandémie, le pays a dénombré officiellement 243 568 contaminations et 6 526 décès, des chiffres sous évalués. La chute des différents indicateurs en raison de la pandémie a entraîné une contraction de 6 % de l’économie en 2020 et frappé ses réserves de devises étrangères.