Les paramédicaux algériens observent depuis mardi une grève nationale pour réclamer notamment une révision du statut particulier de cette catégorie.
Mardi, « le mouvement a été massif puisque la grève a été suivie à hauteur de 90% », s’est félicité Lounès Ghachi, président du syndicat algérien des paramédicaux (SAP), cité par les médias locaux.
Selon lui, de Constantine à Médéa, en passant par Blida, Alger et d’autres wilayas, la contestation était visible.
« Nous sommes satisfaits de cette adhésion qui en dit long sur le marasme qui affecte notre corporation et le secteur de la santé de manière générale », a affirmé M. Ghachi, qui promet de reconduire le débrayage si la tutelle ne prend pas sérieusement en charge les préoccupations des paramédicaux.
« S’il n’y a pas de réponse du ministère, nous renouvellerons notre appel au lendemain des élections locales », a-t-il menacé.
Les paramédicaux expliquent que « la décision de recourir à la manière forte fait suite au refus de la tutelle d’engager des discussions sérieuses sur leurs revendications ».
« Nous avons décidé de faire grève car nous voulons régler définitivement les problèmes. Nous avons soumis nos propositions sur le statut particulier, mais à ce jour, nous n’avons eu aucune réponse de la tutelle », a expliqué M. Ghachi.
« Certes, la révision du statut particulier prendra du temps, mais nous voulons que des discussions sérieuses soient ouvertes et que le travail soit préparé dès maintenant », a-t-il insisté.
Le président du SAP a aussi tenu à dénoncer les « intimidations » dont ont fait l’objet des syndicalistes grévistes de la part de certains gestionnaires.
« Nous tenons à ce que ces entraves à l’activité syndicale cessent. Dans certains hôpitaux d’Alger, des gestionnaires ont dit à nos adhérents que la grève est illégale, alors que nous sommes un syndicat agréé », a-t-il déploré.
Idem à Tiaret où les paramédicaux grévistes de l’EPH de Sougueur, ainsi que ceux des EPSP d’Aïn Dheb et d’Aïn Kermès ont fait l’objet de pressions de la part de leurs responsables qui ont tenté de les dissuader de faire grève.
Le SAP avait décidé, à l’issue de la réunion de son conseil national tenue le 28 octobre dernier, de déposer un préavis de grève de deux jours pour exiger la satisfaction de leurs revendications qui consistent, entre autres, en la mise en place de commissions pour engager des discussions sur le statut particulier, le respect des engagements des autorités quant au règlement des 5e et 6e tranches de la prime Covid et l’arrêt des entraves à l’activité syndicale ainsi que la promotion de tous les paramédicaux ayant à leur actif 5 années d’ancienneté
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samedi, février 1, 2025