Les amendements de ce projet de loi des hydrocarbures ont été vivement contesté, même si le texte n’a jusque-là fait l’objet d’aucune décision officielle.
Le Conseil des ministres algérien a adopté dimanche le projet de loi de finances pour 2020 et des amendements dans le cadre du projet de loi sur les hydrocarbures, a annoncé la présidence dans un communiqué. Plus d’un millier de personnes ont manifesté dimanche 13 octobre à Alger contre une loi sur les hydrocarbures, dénonçant un bradage de leur pays aux grandes multinationales étrangères.
Les deux projets de loi devaient être entérinés avant leur approbation par les deux chambres du Parlement dans les prochains jours. Plus tôt dimanche, des centaines de personnes ont organisé un sit-in devant le parlement au centre-ville d’Alger pour protester contre le projet d’amendements à la loi sur les hydrocarbures. Un manifestant a déclaré que le projet de loi sur les hydrocarbures saperait probablement la production nationale, y compris le pétrole et le gaz, dans la mesure où il offre des avantages excessifs aux entreprises étrangères au détriment des intérêts du pays.
Toutefois, le Conseil des ministres a déclaré que le projet de loi vise à attirer les investissements étrangers dans le secteur de l’énergie en vue de stimuler la production de pétrole et de gaz en Algérie, dans un contexte de demande croissante aux niveaux local et international. Le projet de loi a pour objectif « de mettre en place un système juridique » institutionnel et fiscal stable, ainsi que des avantages incitatifs pour les investissements étrangers dans le domaine des hydrocarbures à long terme, sans porter atteinte aux intérêts nationaux », a-t-il ajouté.
Le 23 septembre, le géant énergétique algérien Sonatrach a déclaré qu’il était « plus que jamais nécessaire et urgent de faire sortir une nouvelle loi sur les hydrocarbures adaptée au contexte international, tout en renforçant l’avantage concurrentiel de l’Algérie ».






