Le media online relève que si l’Algérie se noie dans des offensives orales à l’encontre de son voisin, le Maroc lui est totalement tourné vers son développement et particulièrement son industrie. En témoigne l’opération séduction marocaine pour attirer Volkswagen et Hyundai qui ont quitté l’Algérie, confie Algérie Part.
Le media remarque que « la fin de l’industrie du montage des véhicules neufs en Algérie est en train de profiter grandement au Maroc qui s’impose comme le hub régional au Maghreb et Afrique du Nord en matière d’industrie automobile ».
Les exemples d’accords de géants automobiles avec le Maroc pleuvent. Ainsi Opel a permis, souligne Algérie Part dans son article, la conception avec le “Africa Technical Center basé à Casablanca » d’une voiture Stellantis 100% électrique ; le media note également que « l’Opel Rocks-e sera produite au Maroc dans l’usine Stellantis de Kénitra qui produit également les PEUGEOT 208 et la Citroën AMI, la soeur jumelle de la Rocks-e ». La Chine aussi compte bien s’implanter à Tanger à travers le constructeur automobile BYD et trois autres usines de batteries électriques, bus et camions électriques et trains électriques. Et ce, sans oublier Renault et PSA présents respectivement depuis 2008 et 2015 dans le Royaume.
Algérie Part rappelle que c’est grâce à l’effort de développement des infractructures par l’Etat que dès 2018, «l’automobile est devenu l’un des pourvoyeurs de devises (6,5 milliards d’euros de recettes) de l’économie marocaine. Le Maroc a intégré le top 5 des exportateurs de voitures vers l’Union européenne (283 614 véhicules, 7,8 % des importations de l’UE), derrière la Turquie, le Japon, la Corée du Sud et la Chine ».
Le media conclut sur « l’instabilité politique chronique », et « l’absence d’une stratégie économique nationale clairvoyante et pragmatique » qui mettent l’Algérie sur le banc de touche.