Le projet de loi des finances algérien pour l’exercice 2016 prévoit une réduction de 52 pour cent du montant du plafond des dépenses que le gouvernement est autorisé à engager en 2016, appelé aussi ‘’ Autorisations de programmes (AP)’’, par rapport à l’exercice précédent (2015), lit-on sur le site web algérien ‘’elwatan.com’’.
Le montant de ces ‘’autorisations de programmes’’, prévu pour l’année 2016 s’élève, ainsi, à 1894 milliards de Dinars contre plus de 4000 milliards, une année auparavant, (10 Dinars algériens valent 0,92 Dirham marocain), indique la même source, notant que l’ampleur de la crise et ses répercussions sur le budget de l’état se sont manifestées par ‘’le gel, le report, le blocage ou l’ajournement’’ de projets, pour ‘’faire passer la pilule de la cure d’amaigrissement sans alarmer les Algériens’’.
‘’elwatan.com’’ cite en exemple le domaine des infrastructures économiques et administratives, où ‘’les engagements autorisés ont baissé de plus de 86%, passant de près de 2000 milliards de dinars en 2015 à moins de 300 milliards de dinars en 2016’’, tandis qu’ ‘’en matière de soutien à l’accès au logement, c’est une baisse de 90% qui est prévue entre 2015 et 2016’’.
Le montant des +Autorisations de Programmes+ a aussi diminué de 2/3 dans le secteur de l’Education et de la Formation, rappelle la même source.