A en croire un arrêté publié ce jeudi 18 août, les comptes pro-régime se sont massivement activés sur la Toile, principalement sur « Twitter », afin d’assurer une vaste portée aux prétendues ingérences étrangères visant l’Algérie.
« Cette campagne d’acharnement inédite vise particulièrement le « MAK », sur lequel lesdits comptes s’attaquent continuellement, en usant du hashtag « الماك_حركه_ارهابيه », qui pointe au second rang des tendances en Algérie (comptant plus de 5000 tweets), mettant en avant une hostilité apparente contre la Kabylie » : peut-on lire.
La même source ajoute qu’il a été relevé que, par ces manœuvres, le régime aspire à inculper le « MAK », tout en le liant coûte que coûte au Maroc, via l’instrumentalisation d’une tragédie nationale, pour semer la haine et la discorde.
Comme elle indique aussi que « D’autres internautes tentent inlassablement de contrer les attaques récurrentes contre la Kabylie, en dévoilant les dessous de l’assassinat de Djamel BENSMAIL, notamment les connivences de certains suspects avec d’anciens généraux comme TAOUFIK, tout en mettant en évidence leurs déclarations mensongères, qui obéissent aux instructions ordonnées aux chaînes publiques algériennes. Ainsi, diverses voix revendiquent plus d’éclairages sur les véritables circonstances dudit meurtre, en relayant leurs dires accompagnés du hashtag « جمال بن اسماعيل » (pointant à la 4ème position des tendances, avec plus de 3000 tweets) ».
Est cité également que l’opposant Amir DZ a publié le hashtag « nezzar_toufik_pyromanes », relayé conjointement avec « دولة_مدنية_ماشي_عسكرية » et « مخابرات_ارهابية_تسقط_المافيا_العسكرية », dans le but d’éclairer les citoyens sur les véritables acteurs de ce crime odieux, en l’occurrence les figures de l’ancien « DRS », fidèle à « ses pratiques malsaines ». Dans ce sens, certains internautes ont avancé que les principales conclusions de la police algérienne sur le crime barbare contre Djamel BENSMAIL, sont préparées et préméditées, et qu’elles relèvent d’un scénario diabolique, visant à semer la « haine » et la « division » entre les Algériens, en «ethnicisant» l’affaire de BENSMAIL. Un constat partagé par les Kabyles et les sympathisants du Hirak, qui parlent de « génocide ethnique » contre ladite région.
« Le journaliste Abdelkrim ZEGHILECHE est revenu sur l’assassinat en public du Président BOUDIAF, notant que « le jeune Djamel, un inconnu de Miliana, n’a aucune chance, car la dialectique conspirationniste postule que les élites au pouvoir, corrompues, tirent les ficelles en coulisse et agissent ainsi à leur guise ». En somme, il a conclu qu’en « Algérie, il n’y a pas de démocratie car c’est une dictature, et que c’est une minorité qui complote, pas une nation » : conclut l’arrêté.