Le Parti des Travailleurs (PT), l’une des principales formations de l’opposition en Algérie, a mis en garde contre des « lendemains sombres » dans ce pays maghrébin.
Le gouvernement algérien adopte « une politique qui a montré son caractère destructeur » et qui annonce « des lendemains sombres », a précisé le PT dans un communiqué.
Il a rappelé que tout en reconnaissant l’apport insignifiant de l’industrie au produit intérieur brut, entre 5 et 6 % en raison des politiques mises en œuvre depuis des décennies, « le Premier ministre a annoncé l’accélération et l’accentuation des mêmes politiques qui ont fragilisé le secteur industriel national jusqu’à menacer son existence ».
D’après ce parti d’opposition, « la généralisation du prétendu partenariat public/privé » et la « privatisation des banques publiques », entre autres décisions, vont « accélérer la mise à mort du patrimoine industriel du pays, élément constitutif des bases matérielles essentielles de la nation ».
Tout en soulignant que « les mêmes politiques produisent les mêmes effets », le parti des travailleurs a alerté « sur le danger de cette politique et ses conséquences sur l’indépendance économique du pays et sur la cohésion nationale ».
Il a par ailleurs critiqué la loi de finances 2022, relevant « la concomitance entre l’adoption de cette loi et son lot de remises en cause des acquis socioéconomiques et des réalisations de l’indépendance nationale poussant la population dans ses derniers retranchements ».
Tout en faisant état de l’élargissement des lois liberticides dans le pays, le Parti des travailleurs a par ailleurs exprimé l’inquiétude quant à la poursuite des arrestations contre les différents militants de l’opposition, recensant 7000 victimes d’abus judiciaires.
« Le PT relève avec inquiétude et indignation la poursuite et l’accentuation des arrestations quasi-quotidiennes de militants, activistes…dans toutes les régions du pays créant un climat de terreur, de confusion, d’amalgame et un sentiment de hogra », indique le communiqué du parti.
Le parti a également relevé « l’élargissement de lois liberticides dont dernièrement la remise en cause du droit de manifester pacifiquement pour l’amélioration des conditions de vie, ouvrant la voie à tous les types de dérapage ».
« C’est, de fait, la légalisation de la remise en cause du droit de manifester, de se rassembler et l’étranglement du droit de grève », dénonce-t-il.
De ce fait, le PT a appelé à « l’arrêt immédiat de la répression, à la libération des détenus politiques et d’opinion et à l’abrogation des lois liberticides et donc au respect des libertés démocratiques ».
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samedi, février 1, 2025