‘’Le rapport Doing Business 2016, (qui classe l’économie algérienne à la 163-eme place sur 189) est venu rappeler une réalité amère, celle d’une économie gérée par des incomplets et en proie aux puissants prédateurs qui veulent mettre la main sur les activités rentables’’, affirme ‘’tsa-algerie.com’’ (TSA- tout sur l’Algérie).
Le Media algérien, qui rappelle que le pays perd ainsi deux (2) places par rapport au précédent classement, souligne que pour le gouvernement algérien, le rapport de la banque mondiale, ‘’fait figure de grosse douche froide’’, même si le ministre algérien de de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, avait pensé, en octobre 2014, ‘’le classement Doing Business, … nous aidera à améliorer notre climat des affaires dans les domaines couverts par les indicateurs ».
Citant le rapport de la Banque Mondiale, qui constate que ‘’la situation de l’économie algérienne s’est aggravée dans quasiment tous les secteurs’’, TSA souligne que ‘’le plus accablant est le fait qu’il n’y ait dans ce rapport aux critères objectifs aucun point positif, aucune lueur à laquelle peuvent s’accrocher les dirigeants algériens pour entretenir l’illusion que l’Algérie est sur la bonne voie’’.
‘’Même dans le domaine énergétique …, notre pays pointe à une misérable 130e place en ce qui concerne le raccordement à l’électricité’’, fait remarquer TSA, ajoutant que ‘’l’Algérie est moins bien classée que des pays comme l’Irak ou la Papouasie-Nouvelle-Guinée’’.
Après avoir rappelé que ‘’… les discours du gouvernement … ont complètement perdu leur ancrage dans la réalité économique’’, le Media algérien, rapporte que ‘’les investisseurs n’ont que faire des déclarations de ministres ou du Premier ministre algériens qui ne cessent de clamer que l’Algérie est un pays attractif. Ils ne s’intéressent qu’aux critères objectifs comme ceux présentés par la Banque Mondiale dans son rapport’’.
‘’Le gouvernement algérien … pourrait même s’estimer chanceux que le ‘’Doing Business’’ n’ait pas pris en compte d’autres critères’’… comme ‘’les règles non écrites utilisées pour discriminer les opérateurs économiques, favoriser les hommes d’affaires proches du pouvoir, bloquer des projets d’investissement, interdire certains secteurs aux nationaux…, conclut TSA.