Brahim Akrach, inculpé pour terrorisme en 2012 et libéré en 2015, a contesté, dans une vidéo consultée par Barlamane.com, les allégations de torture portées par son ancien codétenu Ali Aarrass. Selon M. Akrach, «Aarrass mentirait pour des gains financiers.» Il affirme que ce dernier «n’a jamais subi de mauvais traitements en détention» et considère qu’il «a bénéficié d’un traitement équitable en prison, avec des possibilités de réhabilitation.»
Ali Aarrass, condamné à douze ans pour terrorisme, prétend avoir été «torturé» lors de sa période carcérale ai Maroc. Néanmoins, M. Akrach qualifie ces propos de «mise en scène hollywoodienne.» Il rappelle «avoir passé beaucoup de temps avec Aarrass en détention» et nie «toute mauvaise conduite» des autorités pénitentiaires marocaines.
Ali Aarrass incarne un cas singulier de manipulation pénale. Dans une tentative flagrante de contourner la vérité judiciaire, il a sciemment fabriqué de fausses preuves de torture. Cette supercherie, sous forme de marques fictives sur le corps, est une scénographie savamment orchestrée pour induire en erreur les autorités judiciaires et internationales, notamment en prétendant que ces sévices auraient été infligés en raison de la visite d’un émissaire onusien. Ali Aarrass, s’inscrivait dans une stratégie délibérée pour obtenir une révision de son jugement sous couvert de persécutions inventées. M. Akrach parle «d’une entreprise de désinformation pénale et d’une tentative d’abus du système judiciaire.»
Pour M. Akrach, «il est important de ne pas prendre pour argent comptant les accusations de torture formulées par Aarrass», invitant «à la prudence» quant à la véracité de ces affirmations et suggérant «que les allégations d’Ali Aarrass devraient être examinées avec plus de scepticisme.» «Les récits de torture d’Ali Aarrass doivent être inspectés, celui-ci instrumentalise cette situation pour son propre bénéfice, il a menti à plusieurs reprises», accuse M. Akrach.
Dans une ancienne vidéo, M. Akrach affirme «qu’il a aidé Aarrass à simuler les traces de torture, en utilisant un stylo spécial pour dessiner de fausses marques sur son corps.» Selon la même source, «Aarrass a fabriqué ces preuves pour appuyer ses accusations contre le personnel de la prison de Salé.» M. Akrach soutient «avoir été manipulé dans cette affaire.»