Condamné pour activité terroriste avérée, Ali Aarrass qui purge une peine de prison au Maroc multiplie les stratagèmes pour bénéficier d’un acquittement.
Soutenu bec et ongles par sa sœur, Ali Aarras, titulaire de la double nationalité marocaine et belge, essaie tout ce qui lui passe par la tête pour s’attirer l’attention et la sympathie de l’opinion internationale et prouver à la face du monde que la justice marocaine l’a injustement condamné. Fausse grève de la faim, vidéos fabriquées de toutes pièces, allégations de torture, rien n’est de trop. Tout y passe. Mais rien ne tient!
Soutenu au début par des citoyens belges qui croyaient naïvement à son innocence, Ali Aarrass a vu son masque tomber après les attentats de Paris et de Bruxelles qui ont divulgué au monde ce qui se tramait au tristement célèbre quartier Molembeck, à Bruxelles.
Pendant des décennies, Molembeck était le repaire et la fabrique d’extrémistes islamistes qui ont répandu le sang dans plusieurs pays. Ali Aarrass y tenait une librairie et, avec Abdellader Belirej, y encadraient les futurs jihadistes. « Le livre gris du terrorisme » publié par les Editions Godefroy avant même les actes terroristes qui ont frappé Paris le 15 novembre 2015, y décrit l’horreur en gestation dans ce quartier.
Après la découverte de la vraie vie à Molembeck, les soutiens belges d’Ali Aarras et de Belirej se sont évaporés. A l’exception de quelques esprits chagrins qui évoluent dans la même mouvance.
Samedi après-midi à Bruxelles, ces derniers se sont retrouvés en cercle fermé pour la présentation de deux livres « écrits » par Ali Aarrass et sa sœur et une bande dessinée réalisée par un ami de la famille.
Énième tentative, énième coup d’épée dans l’eau! Le terrorisme a causé tellement d’horreurs et de désolation à travers le monde qu’il n’y a plus de pitié ni pour ses auteurs, ni pour ses complices.






