En Allemagne, une jeune femme roumaine de 18 ans a décidé de vendre sa virginité au plus offrant. Pour se faire, ce jeune mannequin est passé par une agence d’Escortss girls basée dans la Ruhr, qui développe son commerce sur la mise en relation d’hommes fortunés et de jeunes femmes.
Pendant presque un an, Alexandra Khefren a donc mis sa virginité aux enchères, certificat médical à l’appui. C’est un homme d’affaires basé à Hong kong qui a remporté la mise pour 2,3 millions d’euros. On ne connaît pas son âge, ni sa nationalité. Les deux futurs partenaires doivent se rencontrer à une date inconnue, dans un lieu tenu secret.
La jeune femme raconte dans une interview télévisée que l’idée de monétiser sa première relation sexuelle lui est venue quand elle avait 15 ans, quand elle a vu le film Proposition indécente, avec Robert Redford et Demi Moore. Ses parents, qui ont découvert la transaction dans la presse, ont moyennement apprécié. Avec cet argent, leur fille veut leur offrir une maison et se payer des études à Oxford. Sur le site de l’agence, elle parle d’un rêve devenu réalité et se défend des actions d’immoralité en invoquant sa liberté.
Un business légal et florissant outre-Rhin
L’agence, Cinderella Escorts, va empocher une commission de 20%, soit presque un demi-million d’euros. Une somme que son directeur justifie par l’accompagnement de la jeune fille au rendez-vous, ainsi que par son accompagnement psychologique, pour vérifier sa maturité et son état mental, et enfin par la sécurisation de la transaction. « C’est un business florissant », déclare dans le magazine Forbes, le patron de Cinderella Escorts, qui n’a que 26 ans. Depuis cette annonce, 300 femmes majeures du monde entier ont proposé elles-aussi de se donner au plus offrant.
Si ce business est possible, c’est parce que la prostitution est autorisée en Allemagne depuis une loi de 2002. Cette légalisation devait garantir des droits aux prostituées, ce qui dans les faits a conduit à de nombreux scandales. Le proxénétisme reste interdit, et Alexandra Khefren n’entre pas dans ce cas de figure puisque la jeune femme est pleinement consentante et n’agit pas sous la contrainte.