Une allocation chômage sera accordée aux jeunes en Algérie dans un pays en proie à une crise économique, a annoncé mi-février le président Abdelmadjid Tebboune. La mise en œuvre de cette mesure se déroule dans un chaos total.
Plusieurs comptes sur les réseaux sociaux algériens ont publié une photo d’un attroupement d’algériens devant les bureaux régionaux d’emploi pour bénéficier de l’allocation chômage décidée par le président algérien, dénonçant une humiliation du peuple algérien dont la majorité de ses jeunes patauge dans la pauvreté et le chômage, maintenant obligés à faire la queue pendant de longues heures pour obtenir ces prestations.
L’Algérie a institué «une allocation chômage sous forme de présalaire afin de préserver la dignité des jeunes», avait déclaré dans une interview avec des médias diffusée par les télévisions locales. L’allocation de 13 000 dinars algériens (près de 82 euros), un montant risible, sera accompagnée d’une couverture santé dans un pays où les hôpitaux sont dans un état déplorable.
Le pays enregistre un taux de chômage de près de 15 %. Cette allocation représente plus de la moitié du salaire national minimum garanti qui est de 20 000 dinars algériens (125 euros).