Le ralentissement de la pandémie de Covid-19 en Europe conduit vendredi la Grande-Bretagne à assouplir son régime de quarantaine, une perspective encore lointaine pour le continent américain que la maladie frappe toujours durement.
La pandémie a fait au moins 521.384 morts dans le monde, selon un bilan établi par l’AFP vendredi à partir de sources officielles. Une étude publiée par la revue scientifique Cell a démontré que la variante du SARS-CoV-2 qui domine aujourd’hui dans le monde infecte plus facilement les cellules que celle qui est apparue à l’origine en Chine, ce qui la rend probablement plus contagieuse entre humains.
Pour la première fois depuis le déclenchement de l’épidémie en Chine en décembre, l’Amérique latine a dépassé vendredi l’Europe en nombre de cas, avec plus de 2,7 millions de malades, même si le Vieux continent reste la région du monde la plus endeuillée avec près de 200.000 morts devant les Etats-Unis et le Canada (137.421) et l’Amérique latine (121.662).
Les experts soulignent toutefois que le décompte des personnes affectées par le virus est loin d’être une science exacte, les pays ayant des méthodes et des moyens de comptage très différents les uns des autres.
Le Royaume-Uni a été l’un des pays européens les plus touchés par la pandémie avec au moins 44.000 morts, mais le nombre de cas ralentit. Cela incite Londres à commencer à lever les restrictions imposées pendant un confinement qui a duré trois mois. Les voyageurs en provenance d’Allemagne, de France, d’Espagne ou d’Italie ne seront plus, à partir du 10 juillet, soumis à une quarantaine obligatoire. Mais, au risque de la confusion, le gouvernement britannique a également décidé que ces exemptions ne concerneraient que les arrivées en Angleterre et que des quarantaines de 14 jours seraient toujours obligatoires pour toute personne arrivant en Ecosse, au Pays de Galles ou en Irlande du Nord, sous peine d’amende.
Alors que le ralentissement de la pandémie se confirme en Europe, avec des chiffres de contamination partout en baisse, le virus est plus actif que jamais outre-Atlantique.