Le directeur général de la section marocaine d’Amnesty International, Mohamed Sektaoui a fait état, mercredi, de la ferme volonté des autorités marocaines de lutter contre la torture et d’éradiquer ce phénomène.
Sektaoui qui s’exprimait lors d’une conférence de presse pour présenter le rapport mondial d’AI, estime que les droits humains ont régressé au Maroc au cours des dernières années à l’exception, a-t-il relevé, de la lutte contre la torture ou il semble y avoir une volonté de la part de l’Etat d’éradiquer ce phénomène.
Le responsable d’Amnesty, cité par EFE, s’est par ailleurs plaint de l’interdiction « de facto » des activités sur le terrain d’Amnesty, demandant ainsi au gouvernement « de dire clairement s’il nous considère persona no grata ». Il a précisé à cet égard que l’interdiction de leurs activités a toujours été faite oralement et pas par écrit.
« Ils nous disent que nous ne sommes pas des cibles, que notre agenda sert des intérêts politiques et que nous ne tenons pas compte des avancées du Maroc », a déclaré pour sa part Driss Haidar, président d’AI au Maroc qui considère que l’existence de l’ONG au Maroc ressemble, à présent, plus à « une façade ».