Le 23 novembre, le réalisateur et cinéaste marocain Hicham Lasri a lancé sur sa page youtube, le premier film d’une série de 3 films autour de la question de la femme dans la société arabe et marocaine, intitulée » Ta ana bnadem ».
L’héroïne de cette série est Nisrine Adam; elle aborde la question de la femme, en un langage très simplifié, qu’est le dialecte marocain. « La femme n’est pas un bout de chair, mais plus que ça, c’est un être humain », un message très simple, destiné à la société marocaine qui perçoit la femme comme objet sexuel.
A travers ses réalisations, généralement sur le digital, Hicham Lasri inspire à comprendre la société marocaine, en abordant des thèmes précis dont l’impact est impressionnant.
Le timing compte énormément puisque cette dernière publication de ces courts-métrages coïncide avec la campagne nationale, «16 jours d’activisme», qui a commencé le 25 novembre et qui continue jusqu’au 10 décembre, contre la violence faite aux femmes.
« Je pense qu’il faut participer à l’évolution de cette nation, ce que ne fais pas l’école, ni les partis politiques ou les institutions en charge. Il est temps que les citoyens commencent à se prendre en charge, à vouloir apporter, pas forcément des solutions, mais une analyse. A partir du moment où on enlève le déni, on essaie de comprendre la maladie et à partir de là, on peut se soigner », a déclaré le réalisateur au journal « yabiladi ».