Les réserves internationales nettes de l’Angola sont estimées actuellement à 8,6 milliards de dollars américains et demeurent stables, a révélé lundi la Banque Nationale d’Angola (BNA).
Les réserves internationales brutes du pays, quant à elles, sont chiffrées à 14,8 milliards de dollars, a précisé la BNA dans une note de conjoncture.
Entre janvier et décembre 2020, les réserves internationales nettes du pays étaient passées de 11,33 milliards de dollars (12 mois de couverture des importations) à 8,140 milliards de dollars (10 mois de couverture des importations). En 2019, ces réserves étaient de 10 milliards de dollars, ce qui a garanti au pays 7 mois d’importations.
Le gouverneur de la Banque nationale, José de Lima Massano, avait récemment souligné à l’issue d’une réunion extraordinaire du Comité de la politique monétaire qu’après quelques étapes déjà parcourues dans cadre du développement du marché des changes, l’Angola était dans des meilleures conditions depuis le début du programme de stabilisation macroéconomique, pour parvenir à un régime de taux de change déterminé par le marché.
Selon le Fonds Monétaire International (FMI), les réformes macroéconomiques entreprises par les autorités angolaises ont permis l’amélioration du change, entre le taux parallèle et le taux officiel. Evalué à 150% en 2017, ce taux se situe actuellement à 30%, tandis que l’inflation, qui avait atteint 18%, a été réduite à 15%.
Le gouvernement angolais doit s’atteler à réduire l’endettement public, à maintenir la consolidation fiscale, à diminuer la dépendance pétrolière et à matérialiser quelques programmes non réalisés jusqu’ici afin d’éviter la vulnérabilité et de poursuivre dans la stabilisation macroéconomique, estime le FMI.