Ce n’est pas la première fois qu’un de ses meeting est perturbé par ses opposants mais, hier soir à Chicago, le favori à la primaire républicaine pour la Maison-Blanche a préférer annuler sa réunion électorale à la dernière minute, pour raisons de sécurité.
Tout a commencé quand des centaines de manifestants qui s’opposent à la rhétorique agressive de Donald Trump ont investi la salle où il devait tenir un meeting. Des échauffourées ont ensuite éclaté entre ses partisans et ses détracteurs et, rapporte ce matin l’AFP, les violences ont continué à l’extérieur avant que la police ne procède à des arrestations musclées.
Les militants «Black Lives Matter» ont même bloqué temporairement une autoroute à proximité du lieu où la réunion électorale était prévue. Ce mouvement militant est actif aux États-Unis depuis prés de trois ans et il organise régulièrement des manifestations pour dénoncer le racisme.
De son côté, Donald Trump a refusé d’assumer la responsabilité des manifestations, et ses adversaires ont souligné qu’il a multiplié les discours « anti-islam » et « anti-immigration » depuis le début de la campagne. Pour Marco Rubio, l’un de ses rivaux à cette primaire républicaine, «Donald Trump a semé la division et il en a récolté les fruits ce soir ».
La perspective de voir le milliardaire américain à la Maison-Blanche fait aussi grincer des dents à l’étranger. Dernière déclaration en date, celle du président du Parlement européen qui s’exprimait sur la chaîne française d’information en continu i>Télé. Dressant un parallèle avec la montée du « populisme sauvage » dans l’UE, Martin Schulz a estimé ce matin que les États-Unis et l’Union européenne ne sont « pas préparés » à une accession de Donald Trump, vu qu’il n’a « aucune expérience internationale ».