Le directeur du site électronique ‘’Lakome 2’’, Ali Anouzla, devra comparaître, une nouvelle fois, le 9 février prochain devant la justice, cette fois-ci pour une nouvelle affaire dans laquelle il est accusé d’’’atteinte à l’intégrité territoriale’’ du royaume, un chef d’accusation passible d’une peine pouvant atteindre 5 ans de prison selon le code de la presse actuel.
Cette affaire est la deuxième après celle dans laquelle les autorités l’avaient accusé de diffusion d’une vidéo d’Al Qaeda dans son premier site électronique.
Le mis en cause rejette cette accusation, en soulignant que les propos tenus dans un entretien accordé au journal allemand ‘’Bild’’ ont été mal traduits. En effet, selon Anouzla, le journaliste lui avait posé la question sur les lignes rouges au Maroc, ce à quoi il a répondu qu’il y en avait beaucoup, parmi elles la question du Sahara, remplacée par l’expression ‘’le Sahara occidental occupé’’ de la part du journal.
Le directeur de Lakome2, cité par le quotidien ‘’Akhbar Al Yaoum’’ dans son édition de samedi, affirme n’avoir jamais utilisé cette expression. Il a précisé avoir été entendu sur cette affaire le 26 décembre dernier à Rabat par la police judiciaire à laquelle il a expliqué n’avoir jamais utilisé ladite expression car ‘’elle ne figure pas parmi mes convictions’’.