S’exprimant dans le palais situé dans la banlieue de Madrid qui abrite son bureau et sa résidence, M. Sánchez a déclaré à l’AP que ses pensées allaient aux familles des personnes décédées. Mais il a imputé la tragédie aux « réseaux internationaux de trafic d’êtres humains qui profitent de la souffrance d’êtres humains qui veulent seulement chercher une vie meilleure », relate l’agence de presse ce mardi 28 juin.
« J’insiste, ce sont des mafias internationales qui portent atteinte non seulement à l’intégrité territoriale de l’Espagne mais aussi à celle du Maroc, qui est un pays qui souffre de cette migration irrégulière. »
La dépêche de l’AP fait état des images téléchargées sur les médias sociaux qui montrent comment un grand nombre de migrants se sont approchés d’une partie de la clôture et ont commencé à l’escalader. Certains migrants ont lancé des pierres sur la police anti-émeute marocaine qui tentait de les arrêter. À un moment donné, la clôture s’effondre, précipitant de nombreux migrants au sol depuis une hauteur de plusieurs mètres, poursuit l’agence de presse.
Dans au moins une vidéo publiée par le site d’information en ligne espagnol eldiario.es, on peut également voir des gardes espagnols raccompagner des migrants du côté marocain, une pratique qui, selon les militants des droits de l’homme, bafoue le droit des réfugiés à demander l’asile sur le sol européen, relaie AP.