Le Maroc a rejeté les allégations de brutalités policières dans l’application du confinement pour empêcher la propagation du coronavirus.
La mission diplomatique du Maroc à Genève a déclaré dans un communiqué que les mesures adoptées par le Maroc pour contenir le coronavirus étaient conformes à « l’Etat de droit dans le plein respect des droits de l’Homme ».
« Les fausses informations sur les violations présumées partagées par certains médias ne sont pas fondées et n’ont été mentionnées dans aucun document officiel du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme », indique le communiqué.
Rappelons que la haute commissaire, Michelle Bachelet, a accusé les gouvernements d’utiliser les pouvoirs d’urgence invoqués sur le coronavirus « pour étouffer la dissidence, contrôler la population et même perpétuer leur mandat ». Elle n’a nommé aucun pays. Mais lors d’une conférence de presse à Genève, Georgette Gagnon, directrice des opérations sur le terrain du Haut-Commissariat des Nations unies, a inclus le Maroc parmi les 15 pays qu’elle a identifiés où les actions de la police pour faire appliquer les mesures de verrouillage ont été jugées les plus troublantes.