Les étudiants des 7 facultés de médecine ont décidé lundi de reprendre les cours, suite aux promesses du ministère de la santé de renoncer au projet prévoyant le service national sanitaire « obligatoire » de deux ans dans les zones reculées et périurbaines du Royaume pour les médecins nouvellement diplômés.
La coordination des étudiants des facultés de médecine considère qu’après deux mois de boycott des cours, suite à la signature du procès-verbal portant renoncement au projet de service obligatoire, la reprise des cours devient obligatoire.
Le projet de loi du service obligatoire prévoyait que les étudiants qui auraient suivi une formation de 8 ans, devaient travailler dans des régions lointaines durant deux ans qui ne seront pas pris en considération dans l’ancienneté ou la retraite, moyennant des faibles indemnités et dans des conditions qui ne respectent pas la dignité du médecin.
« Nous ne sommes pas contre le travail dans les zones enclavées et défavorisées, nous sommes contre l’obligation de travailler en milieu rural sans être embauchés au préalable par le ministère de la Santé », avait déclaré à la presse, Jaouad Faraj, président de l’Association d’alliance des lauréats et des étudiants en médecine au Maroc, rappelle-t-on.






