Jamila El Moussali, ministre de la Solidarité, du Développement social, de l’Égalité et de la Famille, incapable de prendre des mesures préventives pour préserver la sécurité des personnes vulnérables, s’appuie sur les associations pour protéger les enfants en situation de vulnérabilité contre les répercussions du confinement que vit le Royaume.
Au lieu de fournir divers services d’urgence destinés aux personnes en situation vulnérable, en cette période de crise, Jamila El Moussali, ministre de la Solidarité, du Développement social, de l’Égalité et de la Famille, préfère que les associations mettent en place des outils d’entraide pour assister les personnes vulnérables.
Dans une déclaration à la presse, la ministre a mis en lumière les efforts déployés par les associations et leur dévouement pour la protection et l’aide aux enfants en situation de vulnérabilité. Plus encore, c’est sur elles qu’elle compte pour renforcer les services de proximité pour les enfants en situation de vulnérabilité. En les soutenant certes, mais en déléguant ses prérogatives. Elle a même appelé ces associations – en dehors de celles ayant un accord de partenariat avec le ministère- Et spécifiquement celles œuvrant dans le domaine de l’enfance et disposant de projets similaires, à en faire part dans les plus brefs délais aux services concernés du ministère.
Au moment où la ministre doit présenter une stratégie bien définie pour accompagner les personnes en situation vulnérable, le département de Jamila El Moussali n’a pu prendre aucune initiative humanitaire. Le plan d’action pour la protection des enfants en situation de vulnérabilité qu’elle présente n’est pas détaillé et compte surtout sur l’appui du tissu associatif pour remédier aux lacunes de sa politique et de sa gestion chaotique des retombées de la crise sanitaire sur les personnes vulnérables.