L’année 2014-2015 aura été un mauvais cru pour AQMI en Algérie!
Opérations militaires, désertion, AQMI a vu le nombre de ses éléments se réduire en peau de chagrin. De nombreux combattants ont préféré rejoindre Daech. 270 au total; et sur les 30 émirs fondateurs du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) dans les années 1990, il n’en reste plus que 11.
A en croire El Watan, dans son édition électronique, face à ces désertions, Aqmi tente, tant bien que mal, de convaincre. D’abord, en prononçant régulièrement des conférences religieuses, et ensuite en interdisant purement et simplement les portables, responsables selon AQMI, de nombreuses fuites.
Des fuites que les émirs et les imams tentent de colmater en sensibilisant les jeunes recrues en leur expliquant que les agissements de Daech ne sont pas en conformité avec l’islam.
Aujourd’hui, si AQMI compte près de 700 jihadistes, elle serait de moins en moins « algérienne ».
70 pc de ses effectifs sont de nationalités malienne, mauritanienne et nigérienne .