Vendredi dernier, l’Arabie saoudite avait annoncé l’abolition de la flagellation. Quelques jours après cette annonce, l’Arabie saoudite a supprimé la peine de mort pour des crimes commis par des mineurs, a indiqué un responsable saoudien dimanche.
Selon le décret royal, dévoilé par Awad Al-Awad, le chef de la Commission des droits humains, un organisme gouvernemental, la peine de mort est supprimée pour les individus reconnus coupables de crimes commis alors qu’ils étaient mineurs. L’Arabie Saoudite est régulièrement accusé de violations des droits humains par les ONG internationales. Une peine de prison ne dépassant pas les dix ans dans un centre de détention pour mineurs remplacera la peine de mort, selon lui.
Ce décret devrait épargner au moins six hommes de la communauté musulmane chiite, minoritaire dans le royaume sunnite, qui avaient été condamnés à mort pour participation à des manifestations antigouvernementales alors qu’ils étaient âgés de moins de 18 ans.
L’homicide, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue, les attaques à main armée, la sorcellerie, l’adultère, la sodomie, l’homosexualité et l’apostasie sont passibles de la peine capitale dans le royaume, qui suit une version rigoriste de l’islam. Vendredi, la Commission des droits humains a annoncé que la Cour suprême avait décidé « d’éliminer la flagellation comme peine potentielle ».