Abdallah al Shahani, un chanteur saoudien, a récemment été arrêté pour avoir fait un dab en concert le week-end dernier, sur la scène d’un festival de musique à Taif ( Arabie Saoudite).
La vidéo de la scène a rapidement circulé sur internet, ce qui a rapidement valu de graves ennuis à son auteur, rapporte ce jeudi The Independant.
Le ministère en question a d’ailleurs profité de cette affaire pour rappeler sur Twitter l’interdiction relative au dab, indiquant que le geste « représente un danger pour la jeunesse et la société ».
De son côté, Abdallah al Shahani a décidé de faire profil bas. Le chanteur s’est fendu d’un message sur Twitter dans lequel il demande platement pardon.
« Je présente mes excuses à notre gouvernement respecté et à mon public pour avoir involontairement et spontanément fais ce mouvement au festival de Taif. Veuillez accepter mes excuses », a écrit l’artiste saoudien.
Pour rappel, emprunté à l’univers du rap américain, le dab est formellement interdit par la Commission nationale de lutte contre les drogues, qui dépend du ministère de l’Intérieur et qui y voit une incarnation de la « culture de la drogue et (de) la décadence ».