Le gouvernement du Président argentin Alberto Fernandez a conclu, vendredi, un accord avec les syndicats et les employeurs visant à faire face à la crise économique que le pays sud-américain traverse depuis près de deux ans.
Il s’agit d’un accord de nature « sociale » , signé par le gouvernement, des hommes d’affaires, des syndicats et des organisations sociales, qui vise notamment à trouver une solution durable à la problématique de la dette ainsi que la création d’un conseil économique et social fédéral.
Le gouvernement et les parties de l’accord sont parvenus à cette entente, conclue lors d’une cérémonie au palais présidentiel « La Casa Rosada », moins de trois semaines après l’investiture du nouveau président qui a succédé à Mauricio Macri.
L’accord, baptisé « Engagement argentin pour le développement et la solidarité », stipule l’établissement d’un consensus à long terme pour surmonter la « grave fragilité économique et sociale » et une réponse urgente aux conditions sociales des Argentins.
L’accord comprend un programme qui entend créer des emplois, promouvoir les investissements et les exportations à grande valeur ajoutée, faciliter l’accès au logement et aux financements bancaires et encourager les petites et moyennes entreprises.
Dans une déclaration, Alberto Fernandez a indiqué que l’accord vise à établir un dialogue ouvert sur les problèmes auxquels est confrontée l’Argentine, notant que « Nous sommes un pays qui a connu deux années consécutives 2018 et 2019 de baisse de la consommation et plus de 20 mois de faible activité industrielle, et cette situation doit changer rapidement ».
Le président argentin avait annoncé en début de semaine que son pays était « hypothéqué et déficitaire », avec des dettes qui dépassent les 300 milliards de dollars.