Le chef du Pentagone Christopher Miller a annoncé vendredi que les effectifs militaires des États-Unis se montaient désormais à 2 500 en Afghanistan ainsi qu’en Irak, conformément au vœu du président sortant Donald Trump de mettre fin aux «guerres sans fin».
«Aujourd’hui, les États-Unis sont plus près que jamais de mettre un terme à près de 20 ans de guerre», a noté le secrétaire à la Défense par intérim dans un communiqué. «La réduction des effectifs en Irak reflète la hausse des capacités de l’armée irakienne», a-t-il ajouté.
La Maison Blanche avait fait savoir début septembre qu’une annonce était proche quant à une nouvelle réduction des troupes américaines en Irak, où les soldats américains qui pourchassent les cellules dormantes djihadistes sont confrontés aux attaques croissantes de factions pro-iraniennes.
Lutte contre les derniers éléments de l’Etat islamique
Les Etats-Unis continueront à épauler l’armée irakienne dans sa lutte contre les derniers éléments du groupe Etat islamique (EI) encore actifs dans le pays et maintiendront une présence limitée en Syrie, a précisé le général américain dans un discours prononcé à l’occasion de la prise de fonctions du nouveau commandant de la coalition anti-EI, le général Paul Calvert.
Le président américain sortant, Donald Trump, avait notamment mené campagne en 2016 en promettant de mettre un terme aux «guerres sans fin» des Etats-Unis, qui continuent néanmoins de disposer de contingents réduits dans des pays comme l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie. Les troupes américaines ont envahi l’Irak en 2003 et sont parties en 2011, mais sont revenues en 2014 après que l’EI a envahi de grandes parties de l’Irak.
Des tensions entre les Etats-Unis et l’Irak ont culminé en janvier à la suite de la mort du général iranien Ghassem Soleimani et du chef de la milice irakienne Abou Mahdi Al-Mohandes lors d’une frappe de drone ciblée par les Etats-Unis près de l’aéroport de Bagdad.