Les services de sécurité ont fait état, lundi, de l’arrestation de six individus en relation avec la cellule terroriste démantelée le 12 septembre dernier à travers différentes villes du royaume, indique un communiqué du ministère de l’intérieur.
Le communiqué, dont copie est parvenue à ‘’barlamane.com, explique que l’enquête menée par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) avec les personnes arrêtées dernièrement, pour leur implication dans un plan terroriste visant à porter gravement atteinte à la sécurité et la stabilité du Royaume, a permis l’arrestation, les 18 et 19 courant de 6 autres individus.
Ces individus, ajoute la même source, s’activent à Beni Mellal, dans la commune de Beni Zrental (cercle de Boujâad, province de Khouribga), dans les communes de Tagzirte et Foum Laânsar (Province de Beni Mellal), à Sidi Allal Bahraoui, en plus de la ville de Tétouan.
Les investigations ont révélé que ces éléments terroristes, qui ont donné à leur cellule le nom de « Jound Al Khilafa au Maroc », à l’instar du groupe portant le même nom en Algérie ayant prêté allégeance à l’organisation dite « Etat islamique », s’apprêtaient à exécuter des opérations terroristes ciblées dans le Royaume dans le but de semer la panique parmi les citoyens, souligne la même source.
Ces éléments criminels, qui ont tenté de préparer un système de détonation à distance par des téléphones portables, planifiaient une attaque-suicide contre un des établissements pénitentiaires du Royaume dans le but de libérer les prisonniers liés à « Daech », précise le ministère.
Il est à rappeler que la cellule démantelée le 12 septembre courant se composait de 5 membres qui s’activaient à Beni Mellal, Sidi Allal Bahraoui et à Tinzouline (Province de Saoura) dont trois (3) individus ont été arrêtés dans l’une des habitations « sécurisées » à Essaouira, où il a été procédé à la saisie de quatre (4) pistolets automatiques, un (1) pistolet mitrailleur, sept (7) bombes lacrymogènes, trois (3) Tasers en plus d’une quantité de munitions et de matières servant à la fabrication d’explosifs.
Les prévenus seront déférés devant la justice, à la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet, conclut le communiqué du ministère de l’Intérieur.