Les députés européens Nicolas Bay et Guillaume Peltier, membres du groupe des Conservateurs et réformistes, ont fermement réagi à l’annulation par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE, affirmant que «le Sahara occidental est marocain.» Ils dénoncent une entrave délibérée au rapport de confiance entre le Maroc et l’Europe, précisant que «notre interlocuteur, c’est Rabat, pas les miliciens du Front Polisario au service d’Alger.»
«L’annulation de l’accord de pêche est hautement dommageable pour l’Europe dans son ensemble. Le Maroc est un allié fiable. La Cour de justice balaye des principes aussi essentiels que la souveraineté des nations et la continuité historique de leurs territoires [et] entrave de manière délibérée le rapport de confiance entre le Maroc et l’Union européenne dans l’intérêt commun, en vue d’améliorer les relations économiques», ont indiqué les deux responsables. Pour eux, «les Sahraouis sont pris en otage par les fanatiques du Polisario au lieu de bénéficier de l’aubaine économique que connaît le Maroc. Avec la complicité d’Alger, le Polisario détourne l’aide humanitaire européenne pour poursuivre sa guérilla terroriste. L’Algérie est le grand argentier des mouvements qui veulent porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc», ont-ils souligné.
Les deux responsables politiques qualifient les menées du Polisario de «séparatisme terroriste» et soulignent que son exclusion de toute reconnaissance institutionnelle doit être la règle. Ils avertissent que la CJUE envoie un «signal terrible» aux puissances cherchant à perturber les relations économiques européennes, ce qui pourrait nuire au crédit international des nations. Ils réaffirment que le Maroc est un ami de la France et de l’Europe, affirmant que «notre interlocuteur c’est Rabat, pas les milices du Polisario.»
Quant au député Thierry Mariani, il a révélé que La décision d’annuler les accords avec le Maroc «est une coup dur à un partenariat essentiel pour la sécurité de l’UE et un signe de mépris pour un partenaire stratégique.»