Le secteur de la pêche espagnol, représenté par la Confédération espagnole de la pêche (Cepesca), a déploré, vendredi 4 octobre, l’arrêt définitif rendu par le Tribunal de justice de l’Union européenne (TJUE) qui annule l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc. Ce jugement est considéré, par la même instance, comme un «nouveau coup» pour le secteur.
La nouvelle décision du TJIUE risque «de voir de nombreux navires espagnols immobilisés, ce qui aura des conséquences socioéconomiques significatives sur des villes et des villages de pêche aussi importants que Barbate, Conil, Algeciras ou Tarifa», regrette la Cepesca.
L’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, qui a expiré le 17 juillet 2023, date à laquelle les navires européens ont cessé leurs activités dans ces eaux, offrait la possibilité d’obtenir des licences pour un total de 138 navires européens, dont 92 étaient espagnols, détaillent des sources espagnoles. Cependant, le secteur de la pêche espagnol souligne que cette annulation «affecte les flottes espagnoles, surtout celles basées dans les ports andalous, avec peu d’alternatives.»
La Commission européenne — organe exécutif de l’UE — et le Conseil européen — qui regroupe les gouvernements de chaque État membre de l’UE — ont fait appel de la décision du Tribunal général de l’UE devant le Tribunal de justice de l’Union européenne (TJUE), qui est la dernière instance judiciaire de Bruxelles.