L’attaque ce vendredi du site gazier de Kherichba par un groupe armé non identifié, prés de la frontière libyenne, au Sud est de l’Algérie, n’a pas manqué de réveiller le souvenir de ce qui s’est passé en 2013 lors de la prise d’otages sur le complexe d’In Amenas. L’assaut de l’armée algérienne avait fait 40 morts, de 14 nationalités différentes. Cette fois ci, à Alger, on précise bien qu’aucune victime n’est à déplorer et que le site est intact.
« Deux obus de fabrication artisanale sont tombés, ce matin du 18 mars 2016 à 05h30mn, près du poste de contrôle d’un site relevant de la société nationale Sonatrach, à Kherichba à 200 kilomètres au sud-ouest d’El-Menia/4e région militaire, sans causer aucune perte humaine ou matérielle », a annoncé ce vendredi dans un communiqué le ministère algérien de la Défense nationale, qui ajoute qu’il a été procédé « immédiatement au bouclage de la zone » et qu’une opération a été déclenchée « avec emploi des moyens appropriés, dont des hélicoptères ».
De son côté, la Sonatrach, société étatique en charge de l’exploitation des hydrocarbures, a émis un communiqué diffusé via l’agence officielle APS pour préciser que « cette tentative d’attentat n’a eu aucun impact sur les installations et la production », ajoutant que « le dispositif d’alerte mis en place a parfaitement fonctionné et a permis de mettre en échec cette tentative ».
Un peu avant la diffusion de ces deux communiqués, le site algérien TSA précisait que le premier obus étant tombé à l’entrée de la base et le second à l’intérieur, mais qu’aucun des deux n’avait endommagé l’unité de production de gaz.






