Les corps de treize soldats maliens portés disparus ont été découverts jeudi, après l’attaque d’une patrouille par des jihadistes lundi près de la frontière nigérienne. Le bilan de l’opération s’établit désormais à 43 morts.
Le bilan s’alourdit au Mali. L’armée a découvert, jeudi 21 novembre, les corps de treize de ses soldats, portés disparus après l’attaque de lundi à Tabankort, près de la frontière nigérienne, ce qui porte à 43 le nombre de victimes de cette opération attribuée à des jihadistes, selon des sources sécuritaires maliennes.
A noter que les forces maliennes et nigériennes ont mené une opération conjointe lundi contre les jihadistes quand une patrouille a été attaquée dans cette zone frontalière, selon l’armée malienne. L’attaque de lundi constitue un coup dur de plus pour l’armée malienne après la mort d’une centaine de soldats dans deux attaques jihadistes en un mois cet automne dans les mêmes confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso. C’est aussi une illustration supplémentaire de la dégradation continue de la sécurité qui alarme la communauté internationale dans cette région et plus largement au Sahel.