Le Parquet français antiterroriste a annoncé aujourd’hui qu’il ne se saisirait pas du dossier sur l’attaque de la mosquée de Bayonne, perpétrée le 28 octobre dernier, étant donné qu’une expertise psychiatrique sur l’octogénaire a conclu à une altération partielle de son discernement et/ou du contrôle de ses actes.
Le Parquet français antiterroriste a annoncé qu’une expertise psychiatrique sur l’octogénaire a conclu à une altération partielle de son discernement et/ou du contrôle de ses actes. Par conséquent, il ne se saisira pas de ce dossier. Toutefois, il faut savoir que ce diagnostic n’entame pas sa responsabilité pénale. « L’ensemble de son audition interroge sur son état de santé psychique de sorte qu’il est actuellement présenté devant un psychiatre afin d’être éclairé sur sa responsabilité pénale », a indiqué Marc Mariée, le procureur de la ville de Bayonne.
Si Claude Sinké, 84 ans, a reconnu durant son interrogatoire avoir tenté de mettre le feu à la mosquée, il a en revanche « contesté avoir eu la volonté de tuer quiconque, précisant qu’il avait pris soin de repérer à de nombreuses reprises la mosquée afin d’être certain d’intervenir qu’à un moment où elle était très peu occupée ».
Pour rappel, deux personnes ont été blessées par balles lors de l’attaque, l’une au coup, l’autre au bras et au thorax. Le pronostic vital des victimes, âgées de 74 et 78 ans, n’est pas engagé. « Des séquelles fonctionnelles permanentes sont retenues pour chacune de ces victimes par le médecin qui les a examinées », a cependant précisé le procureur.