De nombreux niçois rassemblés vendredi sur « les promenades des anglais », lieu où un franco-tunisien à bord d’un camion a tué des dizaines de personnes, ont hué leur président François Hollande arrivé sur les lieux en signe de compassion.
De nombreux niçois ont hué le président et scandé: « Hollande dégage », rapporte la télévision française France24.
Ils ont exprimé à Hollande leur raz-le-bol face à la répétition des actes terroristes ces derniers mois en France et estimé que la sécurité sur les lieux du drame jeudi, jour de fête nationale, était faible.
La même télévision a relevé, par ailleurs, la précipitation de François Hollande qui a dit que son pays n’en avait « pas encore terminé avec le terrorisme (…) un ennemi qui va continuer encore à frapper », faisant allusion à Daech, alors que l’attaque de Nice n’a pas été revendiquée et que l’enquête venait à peine de commencer, de même que les premiers témoignages des voisins de l’assassin parlaient d’un homme instable, vivant mal son divorce et n’observant pas les préceptes de l’Islam.
Mohamed Laouej Bouhlel, chauffeur-livreur de 31 ans, a percuté jeudi soir à bord d’un camion de location une foule compacte sur environ 2 km aux « promenades des anglais », lieu prisé par les touristes à Nice, faisant 84 morts dont 10 enfants, et plus de 200 personnes dont 25 en réanimation.
Les services de police ont déclaré que le tueur avait été condamné récemment pour un petit délit, mais n’était pas fiché comme étant un individu qui s’est radicalisé.
